Un maréchal-ferrant à Glénic : une passion de fer !

Depuis le premier novembre 2017, des gerbes d’étincelles jaillissent sous les coups de marteau portés sur l’enclume de Mathieu Cotineau installé à Véchères avec son épouse Aurélie et leur fille Chelséa.

Originaire de l’Isère, passionné par les chevaux depuis son enfance, il a été cavalier d’entraînement durant 20 ans. C’est dans le Bassin d’Arcachon, chez Mr Jean-François BERNARD, écurie prestigieuse, qu’il a entraîné des chevaux de course comme par exemple ceux du prince d’Arabie Saoudite.
Pour rompre avec le tumulte de la ville de Marseille où il s’est installé ces dernières années, il décide de se mettre au calme. La Creuse lui offre l’espace, la nature et un cadre de vie qu’il apprécie. Il prend un congé individuel de formation et entre dans le concret de ce métier prenant en effectuant un stage chez un collègue à Ajain quand il arrive au printemps 2017. Pouvoir compter sur un confrère en cas de coup dur, c’est rassurant dans ce métier très physique et à risques… et le travail ne manque pas !

C’est avec dextérité que Mathieu utilise la rénette, la pince à parer et la râpe. « Il faut être précis dans la pause du fer et le parage.  Imaginez, si vous êtes avec une chaussure qui n’est pas à votre pied ! Le pied doit avoir un bon aplomb, explique-t-il ».
Les chevaux sont « sa passion », avec beaucoup de pédagogie, il donne des conseils aux propriétaires, travaille en collaboration avec les vétérinaires et accepterait volontiers des stagiaires. Mathieu se déplace avec son véhicule équipé de matériel performant et a toujours le même objectif : « offrir une prestation de qualité ».

Le métier de maréchal-ferrant évolue avec les progrès technologiques : Mathieu nous explique qu’il utilise des clous recouverts de cuivre qui ont un effet antibactérien, qu’il existe des fers orthopédiques et que l’on peut même coller les fers avec des résines spéciales.
Et n’oubliez pas : « Pas de pied, pas de cheval ».

Article extrait du Bulletin municipal n°20, 2017.

Pension canine chez une passionnée des animaux !

 C’est en 2017 qu’Aurélie Cotineau-Mora, bordelaise d’origine, avide d’espace et de nature, est conquise par le calme creusois. Loin de la vie tumultueuse des grandes cités, elle s’installe à Véchères avec son mari Mathieu et sa fille Chelséa. Elle dispose actuellement de quelques hectares de terrain où vivent divers animaux domestiques (chevaux, poules, chèvres, chiens…).

Aurélie a toujours été en contact avec les chiens : son père était chasseur et elle se plait à évoquer les griffons et les setters qui l’accompagnaient sur le terrain.
Après une formation à Bellac, elle obtient le CCAD – certificat de capacité d’animaux de compagnie d’espèce domestique pour garder les chiens. Son activité débute en janvier 2018 : elle peut accueillir 9 chiens au maximum sur un terrain de 600 m2 où sont aménagés 3 parcs différents. Le premier est chauffé, carrelé et permet d’accueillir au maximum 4 chiens « pour éviter la formation de meutes » explique-t-elle. Le second parc a une niche en bois paillée pour un seul animal. Dans le troisième parc, 2 niches en plastique sur paille peuvent accueillir 2 chiens chacune.

Sa pension canine est ouverte 7 jours/7. D’une grande disponibilité, Aurélie est à l’écoute du client et accueille les animaux pour un week-end ou pour des séjours plus longs jusqu’à plusieurs mois lorsque les propriétaires ont de graves problèmes de santé.
Chaque animal doit posséder un carnet de vaccination à jour et, à son arrivée, son propriétaire établit « un contrat de pension canine » très précis : son identification, la durée du séjour, les prestations demandées (exemple : simple pension 12€/jour/chien), les options (soins en plus), les observations et remarques particulières concernant le caractère de l’animal dans le but de mieux le connaitre. C’est en effet une pension personnalisée où le propriétaire fournit les croquettes habituelles et la panière de son chien. La pension canine se réserve le droit de mettre plusieurs chiens ensemble avec l’accord du propriétaire « mais il sera séparé en cas de conflit » confirme Aurélie. Elle a, en effet, un objectif fort « rendre le chien le plus heureux possible pendant son séjour dans un espace privilégié ».

Article extrait du Bulletin municipal n°22 hiver/printemps 2018.